Union des Cercles Généalogiques d'Entreprises
 

 
 
 
 
 
 
 
 
VISITE : cimetière du Père Lachaise
vendredi 3 septembre 2004
 
Dans le cadre des visites organisées par l'UCGE, Encore une magnifique journée pour la sortie de l'UCGE dans un parcours historique commenté autour du thème Découverte et Secrets de Familles
 
Le Père Lachaise visite guidée par Bernard Beyern nécrosophe, écrivain et humoriste. Il est membre de l’Académie de l’Humour noir et est l’auteur de nombreux livres et articles.
Ses parcours conférences sont variés : destins brisés au Père-Lachaise, Eros et Thanatos ou l’Amour au Père Lachaise, Histoires et secrets de famille, excercices de stèle ou les tombes célèbres du Père Lachaise, Mortelle randunnée ou l’Humour noir au Père Lachaise, Crimes au Père-Lachaise : tombes d’assassinés … et d’assassins.
Compte rendu par Régine Vergnes, du Cercle d’Air france
Historique:
L'étendue du cimetière était sous l'Ancien Régime en pleine campagne. Les Jésuites y avaient un domaine qui correspond à la partie ancienne du cimetière où résida le Père de la Chaize (Chaise), confesseur du roi Louis XIV.
Lorsque les Jésuites sont expulsés, le terrain est vendu et passe entre différentes mains jusqu'en 1804, date à laquelle le Préfet de la Seine, Frochot, le rachète à la famille Baron-Desfontaines pour en faire un cimetière hors les murs: le cimetière de l'Est, par la suite dénommé cimetière du Père Lachaise.
Cette initiative était devenue une nécessité : depuis 1786 (le cimetière des Innocents est le premier concerné) jusqu'à la seconde moitié du XIXè siècle, on supprime les cimetières parisiens pour des raisons de salubrité. Rappelons que les ossements provenant de ces cimetières sont visibles dans les Catacombes (Paris 14e) et qu'il n'y a plus, à l'heure actuelle, qu'une seule paroisse dont le cimetière est toujours autour de l'église à Paris : St Germain de Charonne, Paris 20e.
L'endroit semble idéal aux autorités : les vents venant majoritairement de l'ouest, les parisiens ne seront plus gênés par les "miasmes des morts" ; mais les parisiens le boudent à ses débuts et nous verrons plus loin, au cours de la visite, comment on parvint à changer cet à priori.
L'architecte Brongniart (1739-1813) fut chargé d'aménager le terrain, alors de 17 ha, et le cimetière ouvrit ses portes le 21.05.1804 (1er Prairial an XII) aux défunts des 5, 6, 7 et 8e arrondissements de Paris de l'époque, soit à peu près l'équivalent des 10 à 12e arrondissements actuels. (Pour mémoire, rappelons qu'en 1860 l'annexion des proches communes de Paris a fait passer le nombre d'arrondissements de 12 à 20)
Il fut agrandi à 6 reprises et représente à l'heure actuelle 44 ha, correspondant ainsi à la surface du Vatican.
C'est un "champ de repos" paysager : il compte plus de 4.000 arbres de 50 essences différentes sur un flanc escarpé du haut duquel, en hiver, on a une très belle vue.
Ses visiteurs sont très variés : simples touristes, nécrologues, promeneurs parisiens, familles affligées et... de nombreux chats.
La Promenade:
Celle-ci nous conduira sur le chemin des monuments D’Alexandre Walewski, de la famille Menier (les chocolats), Alfret de Musset, Félix Faure, Oscar Wilde, Jim Morrison ; des inconnus aux plus célèbres, des monuments les plus simples aux chapelles gothiques...
Le tout avec les anecdotes humoristiques que seul peut raconter notre guide, intarissable...

La suite dans le bulletin du CGHCL n.49 du 4e trimestre 2004.

Dernière mise à jour de cette page : 23 octobre 2004