Union des Cercles Généalogiques d'Entreprises
 

 
 
 
 
 
 
 
 
VISITE : Paris
17 octobre 2008
 
Dans le cadre des visites organisées par l'UCGE, C’est en 1608, sur l'emplacement de l'Espace Nesle, dans l'ancien jardin du couvent de Saint Augustin, que cette vaste demeure fut construite. D'importants travaux furent entrepris en 1974 pour créer un théâtre et une galerie. Cette galerie de 600 m² est devenue aujourd’hui le Musée des Lettres et Manuscrits
 
Nous entrons dans ce qui fut à partir de 1608 l’hôtel particulier de Jean PAUMIER, conseiller-secrétaire d’Henri IV. Il ne se contenta pas de faire bâtir cet hôtel : on lui doit aussi les rues avoisinantes, dont la rue Dauphine, dénommée ainsi en l’honneur du futur Louis XIII, destinée à relier une porte de l’enceinte Philippe Auguste au Louvre via le pont neuf.

Au bout d’une cour pavée, nous descendons quelques marches pour entrer dans ce qui était la salle à manger ou salle d’apparat. Le sol, en contrebas, était au niveau de la rue à l’époque : pour se protéger des inondations fréquentes, le niveau des rues avoisinantes a été rehaussé à différentes périodes. Son plafond, d’origine, est classé : dit « à la française », avec poutres apparentes, entièrement peint de paysages, d’extraits de la Bible dans des cartouches et de motifs floraux incluant des tulipes, fleur nouvellement importée alors.

C’est en Europe, le seul musée du genre, car généralement les manuscrits exposés dans d’autres musées font partie d’une collection d’objets, ici ils sont les maîtres, avec quelquefois de petits objets s’y rapportant.

De l’étage supérieur, nous redescendons au sous-sol, anciennes caves où le taux d’humidité permet en temps normal une bonne conservation des documents, mais en période estivale très chaude nécessite l’emploi d’une soufflerie d’air chaud pour réduire le taux d’humidité, alors proche de 100 %.

Une pièce est destinée aux ateliers d’écriture, généralement pour des groupes scolaires, afin de les initier à des écritures de différentes époques, anciennes et modernes. Nous étions prévus profiter d’une séance mais l’animatrice étant souffrante, nous n’en bénéficierons donc pas.

Dans le cadre d’une exposition sur le « Titanic », la cabine du Commandant avait été reconstituée et elle a été conservée. Outre un plan des premières classes accroché au mur (on y voit les salles de bain, une par couloir à l’extérieur des chambres : c’est le Ritz qui inaugurera les chambres avec salle de bain particulière en 1930), est exposée dans une vitrine la lettre d’Hélène CHURCHILL CANDEE (1858 – 1949), survivante de la catastrophe, relatant les circonstances du naufrage. Cette lettre fut achetée par un collectionneur à Londres en 2005.

La suite dans le bulletin du CGHP LCL CASA

Dernière mise à jour de cette page : 07 janvier 2009